Les principaux acteurs et auteurs de la sophrologie ne cachent pas leurs prémisses, qui relèvent d'un univers nettement plus spirituel que scientifique :
- L'être humain est un tout, une entité.
- Le bonheur est en soi et on ne le trouvera nulle part ailleurs.
- L'objectif ultime de cette pratique est d'atteindre l'état supérieur de la conscience « sophronique » – ce qui correspond au satori dans le zen ou au samadhi dans le yoga. Notons que quelques voix se sont élevées pour accuser la sophrologie de pratiquer du lavage de cerveau et d'enrôler les gens dans une secte; ce débat a toujours cours.
La sophrologie prétend toutefois renforcer toutes les structures d’une personne, aussi bien physiques que psychologiques. La plupart du temps, disent les praticiens, cela suffit pour que les symptômes de détresse ou de maladie régressent. Il est clair que certains chefs de file de la sophrologie démontrent un enthousiasme qui peut paraître excessif : « Si les Orientaux mettent une ou plusieurs vies pour atteindre l'état supérieur, écrit l’un d’eux1, il n'est pas impossible pour nous Occidentaux d'atteindre ce stade en quelques mois d'entraînement intensif. »
Mentionnons finalement que plusieurs médaillés olympiques ainsi que des cosmonautes russes auraient utilisé la sophrologie au cours de leur entraînement. Si en Europe, son berceau, on trouve beaucoup de praticiens et d'écoles de formation, l'Amérique du Nord ne semble pas avoir suivi le mouvement. Les grands sites américains d'approches alternatives n'en font à peu près pas mention.